Kodomo no jikan

'Le monde des adultes dans le monde des enfants, sans adultes pour guider les enfants' Tout est à peu près résumé dans cette phrase.

Nous avons 3 jeunes filles:
- La première cache un lourd secret et vie dans un monde de poupées.
- La deuxième est très timide et doit supporter le regard des garçons.
- La dernière est orpheline.

L'histoire commence avec l'arrivée de Daisuke Aoki, jeune professeur des écoles de 23 ans exerçant son premier poste dans la classe 3-1 (âge des élèves: environ 9 ans) d'une école primaire. Le précédent instituteur de cette classe n'avait apparemment pas mentalement résisté et avait démissionné.

A sa grande surprise, Daisuke découvre une classe plutôt calme , mais dans laquelle se trouve Rin Kokonoe, élève qui se proclame petite amie d'Aoki et se comporte avec lui de manière très osée, ce qui ne manque pas de provoquer la jalousie de Kuro, amie de Rin, et celle de l'institutrice Kyōko Hōin, visiblement attirée par le nouveau venu.

Daisuke découvre rapidement qu'une élève (Mimi Usa) manque à l'appelle depuis un certain temps et que Rin est orpheline et élevée par un jeune cousin, mais quels lourds secrets cachent encore les élèves de cette classe?

Kodomo no jinkan se veut jouer dans le registre du psychologique, voire dramatique, celui des enfances bafouées... Pourtant, si on se prend rapidement au jeu de comprendre le pourquoi des réactions de l'héroïne, on se noie malheureusement trop vite dans un dédale de ecchi, de fan service et surtout (et là est le GROS problème) des censures littéralement sauvages! Nombre de fois, vous entendre des cris d'animaux, et là, on ne comprend plus rien aux dialogues, aussi crus pourraient-ils être (et il en va de même pour les images). Alors messieurs les scénaristes, pensez à vos spectateurs: ne coupez pas à tout bout de champ le moindre plan, cela devient ennuyeux. Certes c'est du lolicon puissance 10, mais cela aurait pu rester agréable s'il n'y avait pas eu ces immondes censures! Kodomo no jikan en devient une oeuvre gâchée, même s'il n'empêche que l'on arrive parfois à sourire et à s'émouvoir... (mention spéciale tout de même à l'ending en chibi mode ^_^ à gros renfort de tam tam!)